QO is a collective of wayfarers and itinerants.
We share a common experience of rootlessness. Where do you show your work when you are in flux? In precarity? The white cube gives breathing space to art, but it also hems it in. If our lives are full of motion, how do we give that same space to our work?Where do you show your work when you work on unknown ground?The abode of the nomad is not on the ground. It is in the sky. It is the sky that the vagabond looks to every night. The sky that orients. That is compass, storyteller, companion.When sky becomes the familiar ground, it becomes a material as solid and stable as earth, or clay. The sky becomes as familiar as the white walls of the gallery: expanding past their edges.This is an evening of gallery walls the shape of horizons.
‘As if nothing happened’ is a single-channel video work that constructed with collected footage while looking up the sky daily.
Staring at the sky brings the nostalgia for my childhood and reminds me of how far away I am from home physically and mentally, but It also brings the realization that there’re more airplanes in the sky than there are birds.
QO는 방랑자와 떠돌이들로 이루어진 집단입니다. 우리는 뿌리 없는 삶에 대한 공통된 경험을 나눕니다. 우리는 어디에서 작업을 선보여야 할까요? 유동적이고 불안정한 환경에서? 화이트 큐브 전시는 예술에 숨 쉴 공간을 제공하지만, 동시에 그것을 제한하기도 합니다. 우리의 삶이 끊임없는 움직임으로 가득하다면, 우리의 작업에도 같은 공간을 어떻게 부여할 수 있을까요? 미지의 땅에서 작업할 때 작품을 어디에 전시할 수 있을까요?
유목민의 거처는 땅이 아닌 하늘에 있습니다. 떠돌이들이 매일 밤 바라보는 것은 바로 하늘입니다. 그 하늘은 나침반이자 이야기꾼이자 동반자입니다. 하늘이 익숙한 땅으로 변하면, 그것은 흙이나 점토처럼 견고하고 안정된 재료가 됩니다. 하늘은 갤러리의 흰 벽만큼 익숙해지고, 그 경계를 넘어 확장됩니다. 이것은 수평선 모양으로 펼쳐진 저녁의 갤러리 벽입니다.
‘아무 일도 없었던 것처럼’은 매일 하늘을 올려다보며 수집한 영상으로 구성된 단채널 비디오 작업입니다. 하늘을 응시하면 어린 시절에 대한 향수를 불러일으키고, 육체적, 정신적으로 고향에서 얼마나 멀리 떨어져 있는지 상기하게 됩니다. 동시에 하늘에는 새보다 비행기가 더 많다는 현실을 깨닫게 됩니다.
QO est un collectif de voyageurs et d'itinérants. Nous partageons une expérience commune de déracinement. Où exposer son travail quand on est en mouvement? Dans la précarité? Le cube blanc donne de l’espace à l’art pour respirer, mais il peut aussi le restreindre. Si nos vies sont faites de mouvement, comment donner le même espace à notre travail? Où exposer notre œuvre lorsque nous travaillons sur un sol inconnu?
Le foyer du nomade n'est pas sur la terre, mais dans le ciel. C’est vers le ciel que le vagabond se tourne chaque nuit. Ce ciel oriente, sert de boussole, de conteur, de compagnon. Lorsque le ciel devient un sol familier, il devient un matériau aussi solide et stable que la terre ou l’argile. Le ciel devient aussi familier que les murs blancs de la galerie : il s’étend au-delà de leurs limites. C’est une soirée où les murs de la galerie prennent la forme des horizons.
‘Comme si de rien n'était’ est une vidéo monocanal construite à partir d’images collectées chaque jour en levant les yeux vers le ciel. Regarder le ciel éveille une nostalgie de mon enfance et me rappelle combien je suis loin de chez moi, physiquement et mentalement. Mais cela me fait aussi réaliser qu'il y a plus d'avions dans le ciel que d'oiseaux.
We share a common experience of rootlessness. Where do you show your work when you are in flux? In precarity? The white cube gives breathing space to art, but it also hems it in. If our lives are full of motion, how do we give that same space to our work?Where do you show your work when you work on unknown ground?The abode of the nomad is not on the ground. It is in the sky. It is the sky that the vagabond looks to every night. The sky that orients. That is compass, storyteller, companion.When sky becomes the familiar ground, it becomes a material as solid and stable as earth, or clay. The sky becomes as familiar as the white walls of the gallery: expanding past their edges.This is an evening of gallery walls the shape of horizons.
‘As if nothing happened’ is a single-channel video work that constructed with collected footage while looking up the sky daily.
Staring at the sky brings the nostalgia for my childhood and reminds me of how far away I am from home physically and mentally, but It also brings the realization that there’re more airplanes in the sky than there are birds.
QO는 방랑자와 떠돌이들로 이루어진 집단입니다. 우리는 뿌리 없는 삶에 대한 공통된 경험을 나눕니다. 우리는 어디에서 작업을 선보여야 할까요? 유동적이고 불안정한 환경에서? 화이트 큐브 전시는 예술에 숨 쉴 공간을 제공하지만, 동시에 그것을 제한하기도 합니다. 우리의 삶이 끊임없는 움직임으로 가득하다면, 우리의 작업에도 같은 공간을 어떻게 부여할 수 있을까요? 미지의 땅에서 작업할 때 작품을 어디에 전시할 수 있을까요?
유목민의 거처는 땅이 아닌 하늘에 있습니다. 떠돌이들이 매일 밤 바라보는 것은 바로 하늘입니다. 그 하늘은 나침반이자 이야기꾼이자 동반자입니다. 하늘이 익숙한 땅으로 변하면, 그것은 흙이나 점토처럼 견고하고 안정된 재료가 됩니다. 하늘은 갤러리의 흰 벽만큼 익숙해지고, 그 경계를 넘어 확장됩니다. 이것은 수평선 모양으로 펼쳐진 저녁의 갤러리 벽입니다.
‘아무 일도 없었던 것처럼’은 매일 하늘을 올려다보며 수집한 영상으로 구성된 단채널 비디오 작업입니다. 하늘을 응시하면 어린 시절에 대한 향수를 불러일으키고, 육체적, 정신적으로 고향에서 얼마나 멀리 떨어져 있는지 상기하게 됩니다. 동시에 하늘에는 새보다 비행기가 더 많다는 현실을 깨닫게 됩니다.
QO est un collectif de voyageurs et d'itinérants. Nous partageons une expérience commune de déracinement. Où exposer son travail quand on est en mouvement? Dans la précarité? Le cube blanc donne de l’espace à l’art pour respirer, mais il peut aussi le restreindre. Si nos vies sont faites de mouvement, comment donner le même espace à notre travail? Où exposer notre œuvre lorsque nous travaillons sur un sol inconnu?
Le foyer du nomade n'est pas sur la terre, mais dans le ciel. C’est vers le ciel que le vagabond se tourne chaque nuit. Ce ciel oriente, sert de boussole, de conteur, de compagnon. Lorsque le ciel devient un sol familier, il devient un matériau aussi solide et stable que la terre ou l’argile. Le ciel devient aussi familier que les murs blancs de la galerie : il s’étend au-delà de leurs limites. C’est une soirée où les murs de la galerie prennent la forme des horizons.
‘Comme si de rien n'était’ est une vidéo monocanal construite à partir d’images collectées chaque jour en levant les yeux vers le ciel. Regarder le ciel éveille une nostalgie de mon enfance et me rappelle combien je suis loin de chez moi, physiquement et mentalement. Mais cela me fait aussi réaliser qu'il y a plus d'avions dans le ciel que d'oiseaux.
exhibition in the sky curated by quiteourselves, park jarry, Monteal, Canada, single channel video, 8” 21”, 2019